Résumé: Avant, je me serais décrit comme le mec de base : des notes dans la moyenne, une famille aimante, un petit groupe d’amis. Avant, j’étais l’archétype du geek qui termine avec la jolie fille à la fin d’un film. Bref, j’avais une vie banale. Et puis Georges a débarqué, avec son franc-parler et ses blagues pourries, et tout a changé. Mon monde s’est désaxé. Clairement, je n’allais pas finir avec la jolie fille.
GEORGES, LE MONDE ET MOI
Merci à Marie pour cette surprise géniallissiiiiiiime ! :)
J'ai du me retenir toute la semaine de ne pas me jeter dessus tellement j'avais envie de le commencer. Dès que j'ai été en week-end, la première chose que j'ai fait ça a été d'aller dans mon lit et de dire au monde que j'allais pas exister pendant les heures qui venaient, adieu.
Dès les premières pages, j'ai adoré Priam. J'ai adoré son sarcasme, sa façon de penser, sa réaction complétement blasé quand Georges débarque dans sa vie d'une manière tout à fait imprévisible. J'ai kiffé parce que je me suis reconnu dans certaines de ses émotions, notamment dans le fait qu'il soit paumé devant ses perspectives d'avenir, dans le fait qu'il réfléchit à tout un tas de truc, qu'il s'invente des scénarios catastrophes au lieu de laisser venir les choses à lui, qu'il ressente les choses mais qu'il soit pas démonstratif, qu'il panique quand les choses vont pas comme il l'avait imaginé et dans le fait qu'il ait besoin d'avoir le contrôle sur ce qui se passe...
Et j'ai adoré Georges, l'imprévisible. J'ai kiffé sa manière de voir les choses, de philosopher... J'ai adoré le fait qu'il soit gay et que tout le monde l'aime, parce que ça change de l'image stéréotypé du gay que tout le monde déteste et harcèle. J'ai bien aimé ses défauts, ses erreurs, tout ce qui le faisait descendre d'un piédestal sur lequel on place parfois les personnages. Non, il n'est pas tout beau, tout parfait. C'est juste un mec normal, attachant mais qui fait des bourdes, lui aussi.
Les messages transmit dans ce bouquin sont juste dingues. Des petites piqures de rappel qui font du bien sur le féminisme, sur cette notion complétement stupide qu'est le genrage, celle encore plus conne qu'est la "virilité", la pression mise aux étudiants et aux bacheliers sur le fait qu'il faut absolument "réussir sa vie", les cases, l'orientation sexuelle, le coming out, l'homophobie normalisé, la misogynie... Et j'en oublie très certainement !
Finalement, je vais finir sur ce point: J'ai trouvé ça super bien que Priam ne définisse pas sa sexualité. J'ai adoré quand il dit dans le bouquin que les autres gars lui font rien mais que c'est Georges qui lui fait quelque chose. Je trouve ça super beau de dire "c'est pas son genre qui pèse dans la balance, c'est lui".
Un coup de coeur MONSTRE pour ce bouquin qui entre dans le top 10 de mes lectures favorites, je pense que je vais aller relire des passages très souvent. J'a-dore.